La crue du fleuve Sénégal a ravagé cultures et constructions dans une large région du pays. Les habitants déplorent la réponse insuffisante des autorités, alors que cette catastrophe fait à présent planer le spectre d’une crise sanitaire.
Ce n’est pas une nouvelle très nouvelle, les inondations ne question ayant commencé il y a trois semaines, mais ça m’avait échappé et je ne crois pas que ça ait été posté ici. Il y a eu très peu de morts, mais un risque sanitaire important et évidemment un gros impact sur les habitants de la région.
D’après les données officielles, dont le recensement reste provisoire, plus de 16 000 hectares de terres agricoles ont été inondées au Sénégal. Au-delà de la filière de l’oignon, la culture du gombo – autre aliment essentiel dans le pays –, de l’aubergine amère, de la banane, du maïs, du mil, de la tomate, mais surtout du riz – aliment de base des Sénégalais mais principalement importé – ont été très affectés par cette crise inédite.