Dans un entretien au « Monde », le député de la Somme explique pourquoi il a quitté La France insoumise. Et juge qu’Emmanuel Macron « doit permettre à la gauche de gouverner, en nommant un premier ministre issu de ses rangs ».
Oui et même avec des connaissances qui ne sont pas de gauche mais qui avaient le choix entre RN et NFP dans leur circo, ils préféraient voter blanc pour beaucoup. Et la crainte de voir Mélenchon premier ministre était leur argument principal pour ne pas voter NFP.
Et la question n'est pas de savoir si Mélenchon est victime ou fautif. Mais un personnage aussi clivant et médiatisé doit, selon moi, se mettre en retrait dans ces situations là.
La grande question, c'est si Mélenchon se retire, est-ce que les medias ne construiront pas un nouveau personnage "clivant et médiatisé" ?
La gauche à la mode est toujours la cible des médias. Je me souviens quand les écolos ont fait un gros score aux européennes, tout a coup dans les médias tous les écolos etaient des tarés drogués vivant à poil dans la forêt, parfois de dangereux terroristes. Et le moindre tweet d'un écolo faisait la une des médias.
Si on laisse nos opposants dicter qui doit se mettre en retrait, on se retrouve à la fin avec un Glucksmann pour représenter la gauche.
Je n'ai jamais trop été fan du besoin de mettre une seule tête d'affiche pour un mouvement/parti politique, ça personnifie beaucoup trop la chose. En l'état, on se retrouve très rapidement avec le raccourci "LFI = Mélenchon" pour énormément de monde. Surtout quand on se retrouve avec autant de dissidents (et qui sont connus) au moment d'élections législatives aussi critiques que celles-là.
Mais oui, je suis d'accord qu'il ne faut pas non plus laisser les médias et les opposants dicter la danse. Même si dans le cas de Mélenchon, ça fait très longtemps qu'il est là, et à chaque élection, il est de plus en plus clivant pour une partie de l'opinion publique. Ça fait (pour moi) un moment qu'il aurait dû laisser la place à d'autres.
Oui je ne suis pas très fan non plus de la personnification des mouvements mais personne n'a trouvé la bonne formule. Même le NPA avec son fonctionnement particulier se retrouve avec des "têtes d'affiche" qui deviennent les visages du partir. Dur de penser NPA sans penser Poutou par exemple.
Étant une féministe c'était la double peine. L'excès de violence qu'elle se prenait sur les réseaux sociaux m'a marqué. J'en ai un souvenir bien pire que ce que prend Mélenchon aujourd'hui (ou c'est juste qu'on s'habitue).
En même temps elle avait cas faire comme JONLUK et naitre homme aussi !
Mais oui, il y avait définitivement un fond sexiste qui s'ajoutait. Le pire, c'est que ce genre de campagne de haine va noyer toute critique/question légitime de la candidate ou de son programme.
On ne saura jamais vraiment, mais je pense quand même que Ruffin a bien fait de jouer cette carte pour gagner le second tour. Et même comme ça, il est pas passé loin.