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2 comments
  • Je pense que si l'expérience de Wittig d'universaliser à partir de son point de vue lesbien est très intéressante, et que l'approche d'ensemble vaut le coup d'être réutilisée, de nos jours un féminisme lesbien aurait plus de chances d'être juste réac. En effet l'identité a été marchandisée et cishétérosexualisée, et son passé plus queer a été oublié.

    Pour imaginer et mettre en oeuvre une société post-patriarcale, je pense qu'il faut se demander comment on genre autrui. Et cela passe pour l'essentiel par des signes superficiels : apparence, voix, prénom. Il faudrait lutter contre les associations automatiques comme barbe = autorité. Les milieux queers et/ou féministes ne sont malheureusement pas particulièrement bons dans ce domaine. Il suffit de voir les témoinages de personnes transmacs concernant les réactions de leurs ami.e.s dès que trois poils apparaissent sur leur visage.